Palette de base de l'aquarelliste
Les couleurs à l'aquarelle sont très pigmentées. Cette particularité en fait à la fois leur intérêt et leur fragilité (particulièrement vis-à-vis de la lumière : elles sont fortement photosensibles).
1. laque d'alizarine cramoisie ("alizarine crimson")
2. vert de Hooker, vert de vessie, certains autres verts
3. bleu "phtalo"
4. terre d'ombre brûlée
5. gris de payne (fortement bleuté)
6. jaune de cadmium
A savoir :
- L'obtention d'une couleur ne doit théoriquement pas se faire sur la palette mais sur le papier/tableau, par superposition, ce qui est facilité par les temps de séchage infiniment plus courts qu'en peinture à l'huile.
- Le noir n'est jamais employé, les mélanges de bleu (ou de gris de Peyne) et de brun foncé (terre d'ombre brûlée) le remplacent avantageusement.
- Les blancs ne sont en théorie jamais employés. La transparence de l'aquarelle n'autorise que la seule blancheur du papier comme source de lumière, il faut donc s’abstenir de peindre les surfaces concernées : c’est ce que l’on appelle les réserves, ce procédé incite à être précis. Mais si vous le souhaitez, pour vous aider, il existe des outils :
- La gomme à masquer : très efficace pour isoler une forme, ce liquide s’applique au pinceau et forme une mince pellicule protectrice, facilement détachable par frottement une fois sèche.
- Le blanc de Chine : peinture blanche opaque, elle s’utilise lorsque la technique de la réserve s’avère délicate (ex : paysage de neige, champ de pâquerettes, scintillement du soleil sur l’eau).
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